Le MULAF, à la date du 28 janvier 2024, à 9h30, à Ouagadougou, a tenu une conférence presse pour jeter un regard critique sur les actions de la transition du Président TRAORE et de son gouvernement et aussi sur celles de la population burkinabè dans son ensemble. Placé donc sous le thème: un reagard critique du MULAF sur la situation socio-politique, économique et securitaire du BURKINA FASO, le MULAF et ses responsables se sont exprimés sur non seulement les avancées positives du régime TRAORE et aussi ses insuffisance mais aussi profité proposer des solutions et suggestions pour permettre au gouivernement d’atteindre ses objectifs et bien assurer sa mission.
L’exposée de la conférence s’est déroulé sur plusieurs points selon le document des conférenciers.
CONFÉRENCE DE PRESSE
THEME : Un regard critique du MULAF sur la situation socio-politique, économique et sécuritaire du BURKINA FASO.
INTRODUCTION
Depuis quelques années déjà, le Burina Faso et d’autres pays du Sahel sont dans des conditions affreusement désastreuses. Heureusement, depuis quelques années et certains depuis quelques mois, les peuples de ces différents pays ont décidé donc de prendre leur destin en main avec à leurs tête des gouvernements courageux et patriotes et des dirigeants soucieux de leur peuple. Et depuis nous avons espoir que des lendemains meilleurs se présentent à nous.
Mais comme dans chaque gouvernement et dans chaque Etat, il y a toujours des failles, il est donc de notre devoir en tant que citoyens de ces Etats d’apporter notre contribution dans l’édifice. Et ces contributions peuvent être en nature, en numéraire et autres. Nous, membres du MULAF, avons décidé donc d’apporter, cette fois-ci, un regard critique sur la situation socio-politique, économique et sécuritaire du Burkina Faso depuis l’avènement du Président TRAORE au pouvoir en septembre 2022.
Cette analyse critique des actions du gouvernement et celui du peuple du Burkina Faso s’articulera en cinq grandes parties : politique, économique, social, sécuritaire, chacune de ces quatre premières parties étant donc composées des points négatifs, des points positifs et des propositions et suggestions, et enfin une dernière partie qui englobe les propositions et suggestion générales du MULAF.
PREMIÈRE PARTIE : DANS LE CADRE POLITIQUE
Positif :
Nous constatons une avancée très significative dans la politique burkinabè aussi bien à l’intérieur qu’on appelle la politique intérieure qu’à l’extérieur qu’on appelle la politique étrangère. Depuis septembre 2022, nous pouvons remarquer un changement radical dans la diversification des partenariats burkinabè surtout avec des pays et des puissances comme la Russie, la Corée du Nord, l’Iran, le Cuba et bien d’autres qui marque l’entrée renouvelée du Burkina Faso à petit pas dans le communisme.
Il y a également la création de la télévision des langues nationales qui constitue un acte fort pour la culture burkinabè et africaine de façon générale.
Nous avons remarqué aussi une volonté politique de changement de paradigme et de changement tout court. Ce qui montre également la bonne foi dans la gestion des affaires publiques.
Nous pouvons noter aussi la suspension des activités des partis politiques et des politiciens. Cela est une très bonne chose pour permettre aux peuples d’avoir confiance non seulement au gouvernement et au Président surtout mais aussi pour qu’ils aient confiance en eux-mêmes, en leur avenir et en leur capacité d’apporter des changements sans craindre d’être instrumentalisés par ces derniers.
Il y a également la création de l’AES qui est une action hautement très noble non seulement pour les peuples et les Etats concernés mais aussi et surtout pour tous les peuples et les Etats africains. Cet acte de solidarité surtout avec le communiqué conjoint du 31 juillet 2023 de l’Etat du Burkina Faso et de l’Etat du Mali en soutien solidaire à l’Etat du Niger.
Le projet d’unification du continent africain à travers la confédération et la fédération futures des Etats de l’AES que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
La revalorisation nouvelle du pagne traditionnel qu’est le Faso danfani à travers les élèves et les professeurs en tant que tenues scolaires.
La prise de conscience du dysfonctionnement, des lourdeurs administratives et de la corruption de tous genres dans les administrations et services publics et privés.
Et bien d’autres.
Négatif :
Nous constatons toujours parfois un manque de cohérence et de corrélation de certains propos du gouvernement et leurs actes notamment au niveau de la volonté du changement de constitution et de changement des mentalités. Pour ce qui est de la constitution, au lieu d’une nouvelle constitution à proprement parlé, on a fini par nous servir une révision constitutionnelle avec seulement la modification de certains articles, la suppression de quelques institutions effectivement budgétivores et sans rendements apparents. Et nous trouvons cela très décevant. En ce qui concerne le changement de mentalités, il faudra effectivement que cela soit une réalité parce qu’il faut davantage que nous changieons tous de mentalité. Cependant, nous avons remarqué qu’avec la volonté politique du peuple et certaines OSC de changer les noms et les enseignes de certains établissements publics, semi-publics et même privés, ils portent toujours les mêmes noms. Et cela est également décevant. C’est le cas de l’hôpital pédiatrique dont nous remarquons toujours la présence du nom de Charles De Gaulles. Un nom qui nous renvoie directement à un passé colonial très douloureux. Et dans ce cas de figure, il suffit juste qu’un enfant de 6 ans bien éveillé demande de savoir qui était Charles De Gaulles et on est obligé non seulement de raconter l’histoire moins alléchante non seulement de tout un continent mais aussi et surtout d’un autre continent qui s’avère être le colon qu’est l’Europe avec la complicité d’un Etat destructeur qu’est la France. Or, si nous voulons réellement avancer, il va falloir qu’on laisse certaines cicatrices d’autrefois derrière nous.
Il y a également l’implantation du centre culturel russe à Ouagadougou ici. Quand nous savons que la culture est le centre de la domination d’un Etat par un autre, quand nous savons que la culture est le point focal de l’impérialisme, quand nous savons que la culture est la base de la colonisation, quand nous nous rappelons de quelle manière l’Afrique a été envahie par le suprématiste blanc, on s’étonne énormément de voir que le gouvernement burkinabè n’a pas bien retenu la leçon. C’est une très mauvaise idée de vouloir avoir une coopération culturelle avec d’autres Etats hors du continent africain même si cette coopération est avec un allié qui se trouve être, pour l’instant, très fiable et vraisemblablement l’ennemi de nos ennemis. Nous protestons contre cette politique de coopération culturelle avec la Russie.
La non implication de certaines personnalités ou de certains groupes sociaux peut-être politiques, coutumières, religieux ou encore des intellectuels comme les professeurs d’universités.
Nous constatons toujours un laisser-aller et un laisser-faire au sein de la population, nous tous y compris, et qui crée et laisse voir toujours de l’indiscipline dans la société, de l’incivisme au sein de la population. Comme exemple nous avons le non-respect des feux tricolores, le manque d’hygiène et de salubrité. Ce point concerne surtout toute la population et tous les citoyens burkinabè que nous sommes.
Propositions et suggestions :
Nous demandons au gouvernement de changer le nom de l’hôpital pédiatrique. Nous proposons qu’on y enlève le nom de notre bourreau. Nous suggérons peut-être l’hôpital pédiatrique de Ouagadougou ou tout autre nom sauf celui-là.
Nous demandons au gouvernement d’être encore plus rigoureux pour inspirer confiance en éradiquant complètement l’indiscipline et l’incivisme au sein de la société, dans la circulation. Il ne sert à rien de voter des textes s’ils ne sont pas appliqués et rigoureusement appliqués.
Nous demandons au gouvernement de revoir la constitution. Nous avons demandé une nouvelle constitution qui reflète exactement les réalités de l’Afrique et du continent comme le Premier Ministre lui-même l’a dit. Nous n’avons pas demandé une révision sommaire de la constitution. Nous voudrons qu’on y ajoute la peine de mort : on pourrait donc laisser le choix à la personne concernée d’opter sa manière de mourir. Mais ce qui est évident c’est qu’une mauvaise graine doit être coupée et enterrée de peur qu’elle n’empêche la bonne graine de porter abondamment des fruits ou de nuire à son développement. Nous suggérons aussi qu’on y supprime le pluralisme politique ou le multipartisme et le droit pour tout le monde de créer des partis politiques. Nous voulons également qu’on y ajoute un droit à la pension de solidarité pour toutes les personnes âgées qui ne sont plus en âge de travailler pour qu’elles puissent mourir dignement et non dans la misère et dans la souffrance.
Nous demandons au gouvernement de ne pas implanter le centre culturel russe ici au Burkina ni ailleurs. Nous demandons donc au gouvernement de rompre cet accord au nom du peuple africain et particulièrement au nom du peuple burkinabè, au nom de Thomas SANKARA et au nom du MULAF et de la souffrance vécue par l’Afrique coloniale. Nous suggérons que le gouvernement mette beaucoup l’accent sur la science et la technologie, sur la mécanique, sur la santé, sur l’aéronautique et tout ce qui peut permettre le développement économique et militaire du continent africain en lieu place du centre culturel. L’Afrique est suffisamment riche en culture et de ce fait nous n’avons plus besoin de la cuture d’autres personnes chez nous au risque de créer un choc culturel, une acculturation nouvelle et une perdition totale de l’africain.
Nous demandons au gouvernement de faire appel à toutes les couches sociales et à tous les statuts sociaux dans la construction du pays et cela sans exception aucune. Cela implique donc les anciens hommes politiques, les politiciens, les hommes religieux et les chefs coutumiers. Cela permettrait non seulement de soulager les cœurs mais aussi de semer une cohésion au sein de la société. Il (le gouvernement) n’est pas obligé de prendre en compte tout ce qu’ils lui diront mais cela créera une paix, une solidarité et un bon vivre au Burkina Faso. Cela contribuera aussi à lutter contre le terrorisme et aussi à éviter les tentatives de coup d’Etat.
Nous demandons au gouvernement de faire en sorte qu’à la date du 31 décembre 20230, donc dans 6 ans maximum, que la fédération entre les 3 Etats soit une réalité et non dans plus encore dans la dynamique d’un projet ou une idée.
DEUXIEME PARTIE : DANS LE CADRE ECONOMIQUE
Positif :
Nous avons constaté, au niveau économique, un très grand changement au Burkina Faso avec l’industrialisation progressive du pays, la réouverture de certaines usines qui étaient fermées, la revue du fonctionnement de certaines sociétés d’Etat, semi-publiques et même privées.
La mise en place de l’actionnariat populaire qui est une très bonne politique économique si nous arriverons à la mettre efficacement en pratique c’est-à-dire à pouvoir créer visiblement des entreprises et à veiller à contrôler l’action de ses entreprises conformément à l’idéologie de départ. C’est une partie du volet économique du MULAF qu’est le solidarisme économique.
Nous avons remarqué également un contrôle absolu de l’économie, des finances et des richesses du pays.
Il y a également les procédures de recouvrement des créances engagées auprès des entreprises privées, des particuliers, des politiciens et aussi de la non double imposition à l’égard des entreprises étrangères particulièrement avec la France qui sont à saluer. Ce point concerne les 3 Etats de l’AES.
Les projets de coopération économiques, les projets de la sortie du CFA et de la création d’une nouvelle monnaie commune entre les 3 Etats qui sont à saluer également.
Négatif :
La complaisance dans le recouvrement des impôts au niveau des opérateurs économiques, des grands commerçants et des sociétés privées.
Le manque ou la rareté des emplois toujours une réalité.
La cherté des produits alimentaires de bases. Ici nous accusons principalement les grands commerçants de leurs comportement odieux envers les pauvres populations sur les prix des produits et des biens de nécessité surtout dans des zones en proie au terrorisme.
La lenteur dans la création de la nouvelle monnaie commune.
La collaboration et les besoins de financement à travers les institutions financières internationales impérialistes comme la banque mondiale et le fonds monétaire international (FMI).
Propositions et suggestions :
Nous suggérons le gouvernement d’être encore plus rigoureux envers ceux qui détiennent les deniers publics de l’Etat particulièrement les opérateurs économiques, les téléphonies mobiles et les anciens politiciens au lieu de se cantonner seulement sur les maigres salaires des fonctionnaires et des populations.
Nous suggérons le gouvernement d’arrêter de collaborer avec les institutions financières impérialistes comme la banque mondiale et le FMI. Nous suggérons que les 3 Etats fédèrent leurs économies pour avoir une force économique et donc une puissance sur tous les domaines. Cela implique donc l’accélération du projet de la Fédération entre les 3 Etats.
Le gouvernement doit accélérer la création des emplois pour permettre à la jeunesse de sortir du chômage. Cela va contribuer aussi à lutter contre le terrorisme. Il lui faudra donc accélérer la création des entreprises, des sociétés d’Etats et aussi du soutien dans ses différents projets et initiatives.
Nous suggérons le gouvernement d’accélérer le processus de la création de la nouvelle monnaie.
TROISIÈME PARTIE : DANS LE CADRE SOCIAL
Positif :
Un éveil significatif de la population dans sa solidarité et son soutien avec les autres populations touchées par le terrorisme.
Un semblant de cohésion sociale entre les populations face au terrorisme.
Nous constatons qu’actuellement la majorité des populations regarde dans la même direction c’est-à-dire dans l’intérêt du pays, donc une étincelle de patriotisme.
Négatif :
Il faut souligner toujours l’incivisme et l’indiscipline qui règne au sein de la population.
Une certaine segmentation de la société à cause du manque de tolérance sur certains aspects comme évidemment la religion et les ethnies pas seulement au Burkina Faso mais dans toutes l’Afrique.
Propositions et suggestions :
Nous demandons aux populations de cultiver la discipline et le civisme pour soutenir efficacement les autorités des 3 Etats dans le redressement de nos pays et de nos conditions sociales.
Nous suggérons le gouvernement d’être encore plus rigoureux dans le redressement du pays et faire taire le laisser aller.
Nous suggérons le gouvernement à être encore plus rassembleur pour se construire un bouclier unique solide pour éviter donc un déchirement du tissu social.
QUATRIÈME PARTIE : DANS LE CADRE SECURITAIRE
Positif :
L’acquisition du matériel militaire sophistiqué.
Des partenariats militaires sous l’angle instructif
Des collaborations militaires franches non seulement entre les 3 Etats mais aussi entre le Burkina Faso et les autres Etats étrangers.
L’amélioration des renseignements.
L’efficacité et la volonté politique et tactique dans la lutte contre le terrorisme.
Le retour de certaines populations dans certaines zones autrefois touchées par les attaques terroristes.
L’intervention très rapide des FDS et des VDP dans des moments de panique et d’instabilité sécuritaire lors des préparations des attaques par les terroristes.
La création des brigades d’intervention rapide.
La création des régions militaires.
Les ravitaillements conséquents des zones en difficultés.
La revue des conditions de vie et salariales des VDP.
Etc.
Négatif :
Nous remarquons toujours des déplacements internes dû au terrorisme.
La présence des terroristes dans certaines zones malgré l’interpellation des populations résidentes depuis quelques mois.
Les difficultés d’accès dans certaines zones du pays.
Quelques tensions ressenties au sein de toute l’armée et des corps de sécurité y compris les VDP. Nous remarquons donc une certaine désunion et une forme de segmentation de cette institution. Ce qui entraîne donc des bouillonnements et des envies de tentatives de coup d’Etat.
Une certaine rumeur circule selon laquelle la présidence et le Président serait ou devrait être sécurisée par des militaires étrangers notamment russe : ce serait une grosse erreur selon nous de faire cela car c’est tomber très bas.
Propositions et suggestions :
Nous demandons au gouvernement, bien que beaucoup d’efforts sont fournis et déployés, de redoubler davantage d’efforts pour que le Burkina Faso et les Etats du Sahel retrouvent la paix et la sécurité pour éviter donc les déplacements des populations toujours récurrentes.
Nous demandons au gouvernement et nous suggérons le Président de faire régner la confiance au sein de l’armée non seulement entre tous les corps mais aussi entre les éléments d’un même corps.
La sécurité du Président et de la Présidence devrait être assurées par l’armée burkinabè donc nationale et non par une armée étrangère. Ce serait intensifier le problème. Et la méfiance entre les membres d’une même famille entraîne toujours tôt ou tard la destruction de cette famille. C’est pourquoi le Président doit travailler à gagner la confiance de tous surtout celle de toute l’armée, il doit discuter autour d’une table avec tous les dirigeants des différents corps pour rallumer la flamme du patriotisme en eux.
CINQUIÈME PARTIE : PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS GENERALES
Limiter le nombre des partis politiques à deux (2) ou trois (3) partis au maximum pour permettre de créer une stabilité politique et un patriotisme politique au sein des populations et surtout au niveau des hommes politiques. A cet effet, nous proposons donc le principe des trois (3) doctrines à savoir la démocratie-le communisme-le solidarisme : une combinaison des principes deux premiers systèmes politiques plus le système africain qui est, à lui seul, une synthèse de la démocratie et du communisme conformément à la vision d’unification ou fédérale du continent africain. Mais tout autre système impliquant la limitation du nombre de partis politiques est sans conteste, en tout cas pour le MULAF. Ce que nous condamnons désormais c’est le multipartisme ou le pluralisme politique.
L’unification ou la fédération du continent africain d’ici 6ans, d’ici le 31 décembre 2030 avec au moins deux ou trois Etats comme le Burkina Faso, le Mai et le Niger.
Changer le nom de l’hôpital pédiatrique.
Créer une chambre des sages à côtés de l’assemblée nationale. Cette institution sera à la fois purement politique, juridique, diplomatique, coutumière et d’instruction dans le cadre consultatif par les différentes autres institutions surtout la présidence. Toutes loi votée par l’assemblée nationale doit forcément passer par elle, être approuvée et validée par elle avant d’avoir une force exécutoire. Elle doit être statique, inamovible donc et être d’une intégrité et dune sagesse à toute épreuve conformément aux coutumes, aux traditions, aux ancêtres et aux autels ancestraux du pays.
CONCLUSION
Pour finir, nous disons merci aux trois gouvernements des Etats du SAHEL à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour leurs efforts non seulement dans la lutte pour la souveraineté de nos Etats, pour l’épanouissement des peuples et contre le terrorisme.
Comme vous le savez, beaucoup reste à faire et si nous avons fait ces critiques c’est pour non seulement vous permettre de remplir efficacement votre mission mais aussi vous montrez que nous, jeunes, suivons de près désormais l’évolution de choses et que rien ne restera impuni, indécis ou inédit dans la Nouvelle Afrique que nous comptons bâtir. Vous, en tant que gouvernants, avez donc un devoir de reddition des comptes envers votre peuple et envers votre pays. Evitez au maximum la manipulation, la démagogie et la condescendance de certains partenaires et nous serons toujours avec vous, derrière vous et devant vous. Pour tout dire, nous serons toujours à vos cotés si tel est le cas. Dans le cas contraire, nous serons farouchement opposés à vous car n’avons aucune intention d’être à nouveau colonisés et esclavagisés. Suivez le peuple, écoutez le peuple, sanctionnez le peuple s’il le faut si c’est pour son et celui bien du pays et ce peuple sera votre protecteur à son tour.
Peuple du Burkina Faso, nous en tant que membres du MULAF, nous te demandons d’être encore plus patriote, encore plus civique, encore plus discipliné et nous atteindrons le développement et le changement que nous aspirons tous. Respectons les lois du pays, respectons les textes de nos entreprises, respectons les feux tricolores et soyons propres autour de nous. Evitons de brûler les feux et évitons de jeter les ordures n’importe où : voilà la discipline et le civisme tant recherché par le Président et par le MULAF.
A ceux qui sont assoiffés de pouvoir, à ceux qui tentent de déstabiliser les trois gouvernements, nous nous adressons surtout aux nationaux, il n’y a rien que vous puissiez faire de mieux que ce qu’ils ont fait ou qu’ils sont en train de faire. Nous vous demandons d’avoir pitié du peuple africain et de laisser ces tentatives car même s’il arrivait un jour que vous arriviez à réussir votre coup, chose qui n’arrivera pas, vous n’allez gouverner personne dans ces 3 Etats car de la manière dont vous êtes venus vous vous en irez de cette façon. Donc s’il vous plaît, cessez de lutter contre vous-même.
LES MEMBRES FONDATEURS
La conférence a pris donc fin aux environs de 11h00.