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LES ELECTIONS PREVUES AU BURKINA FASO ET AU MALI DANS LA POUBELLE DE L’HISTOIRE.

Le Mouvement d’Union et de Libération de l’Afrique (MULAF) a tenu des activités en ligne dans les journées du 15 et 16 juillet 2023 dans ses plateformes sur la situation sécuritaire des États du Burkina Faso et du Mali et sur le sujet suivant qui faisait l’objet de réflexion et de débat: l’opportunité d’une éventuelle organisation des éléctions dans une situation de crise sécuritaire dans l’Etat du Mali et du Burkina Faso.

En effet,conformément au sondage organisé par le MULAF, il s’est révélé que 56% des voix étaient non favorables aux élections dans ces deux pays; 27% des voix étaient non seulement non favorables aux élections actuellement mais demandaient également à ce que les deux Etats puissent s’unifier avant de pouvoir organiser des élections et ce après que l’Etat unifié soit stable sécuritairement; 12% des voix étaient favorales à l’organisation des élections dans ces deux pays; 3% des voix étaient favorables aux élections uniquement dans l’Etat du Mali; et également 3% des voix étaient favorables aux élections dans l’Etat du Burkina Faso. Ainsi, conformement à ces chiffres, il est clair qu’on ne doit pas parler des élections actuellement dans ces deux pays à cause de leur situation sécuritaire.

En outre, les différents membres et sympatisants de l’organisation se trouvant dans les différentes plateformes se sont montrés convaincants sur le fait qu’il est hors de question qu’on organise des élections dans ces conditions.
Premierement, s’il y a eu des coups d’Etat c’est justement pour remedier à la crise sécuritaire qui sécoue ces Etats. Et s’il n’y a pas encore eu de stabilité pourquoi remettrait-on la gestion du pays aux civils dans ces conditions? c’est alors que la plupart des membres du groupes optent la stabilité de ces Etats tout en laissant ces militaires soucieux de leurs peuples d’assurer la sécurisation du territoire avant de remettre les pouvoirs aux civils même si cela n’est pas nécessaire vu que l’Afrique n’est pas encore prête à être gouvernée par des civils.
Deuxièmement, les autorités actuelles devraient se concentrer sur la reconquête du territoire et laisser les politiciens et les élections hors de leurs priorités actuellement parce que ce qui importe actuellement c’est la reconquête du territoire, la réinstallation des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine, la lutte contre la corruption et le chômage qui sont tous des facteurs du mal actuel. Le moment n’est pas de parler de politique mais de sécurité car les personnes qui fuient leurs localités sont les mêmes qui doivent voter et s’il n’y a pas de sécurité quel citoyen aura la tête dans les urnes? Alors les autorités doivent donc arrêter de prendre des textes qui vont les compromettre dans la reconquête du territoire des deux Etats. Et vu qu’elles avaient dejà pris des engagement vis-à-vis des hommes politiques et de la communauté internationale, il serait mieux de prendre des mesures qui s’imposent pour ne pas être confrontées à des tensions internes et externes en plus des terroristes à l’égard des politiciens et des Etats étrangers telles que le dialogue, la communication et tout ce qui permettra de garantir la paix et la cohésion entre les autorités et les responsables des partis politiques et également la stabilité au sein de ces deux Etats.
Troisièmement, les autorités du Burkina Faso et celles du Mali doivent savoir que chacun de ces Etats individuellement pris ne peut à lui seul combattre éfficacement le terrorisme et qu’il est impérieux que les deux Etats et tous les Etats en proie au terrorisme conjuguent leurs efforts afin de pouvoir le combattre. Et vu que le Burkina Faso et le Mali sont dans la même direction, il serait encore plus judicieux d’unifier les deux Etats: ce qui permettrait d’avoir beaucoup de force, de moyens financiers et matériels, des hommes de qualité à la tête de ce nouveau gouvernement fédéral pour pouvoir résister aux tempêtes qui nous sont imposées par les occidentaux par le biais du terrorisme. Même si d’avanture un de ces deux Etats arrivait à combattre à lui seul le terrorisme actuellement, nous pouvons être certains que quelques années plus tard nous serons encore dans la même situation. C’est pourquoi pour éradiquer définitivement ce mal, il est nécessaire que l’Afrique, en commençant par les deux Etats, le BURKINA FASO et le MALI, s’unifie pour former un seul Etat afin de pouvoir se libérer totalement du joug de l’impérialisme et du terrorisme.

LISONS ENSEMBLE UNE PROPOSITION DE L’UN DES MEMBRES DU MOUVEMENT SE TROUVANT DANS LA DEUXIÈME SECTION DES DIFFERENTES PLATE-FORME WHATSAPP DE L’ORGANISATION, UN ETUDIANT EN SCIENCE ET TECHNIQUE DE L’UNIVERSITE THOMAS SANKARA.

Recevez mes chaleureuses salutations chers membres du groupe !!!
Comme nous le savons toutes et tous, notre pays est actuellement marqué par un contexte sécuritaire très préoccupant. Ce qui a d’ailleurs conduit à la suspension de la constitution avec l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré Ibrahim.
Parlant de retour à l’ordre normal de la constitution, plus précisément à l’organisation des élections, je suis farouchement contre cette suggestion.
En effet, la cause qui a provoqué la suspension de la constitution doit être résolue avant qu’on ne puisse parler d’élections.
Avec l’arrivée du gouvernement actuel, nous avons tous compris ce qui se passait dans les coulisses avec les régimes dits démocrates. Pourquoi parler de démocratie pendant que certaines zones sont en proie au terrorisme ? Pouvons-nous parler de démocratie sans la participation de la majorité aux élections ? Ne peut prétendre être démocratiquement élu, un président qui n’a pas obtenu les un quart de la population du pays(Burkina Faso). En me référant aux statistiques des élections passées, à savoir (2 millions sur 20 millions de votants ), je peux dire que la démocratie dont on parle n’a pas encore sa place au Burkina Faso, elle est mal comprise et mal appliquée. Ce qui constitue la source du problème, c’est que les sois disant politiciens, profitent de l’ignorance des populations des zones reculées pour s’accaparer du fauteuil présidentiel et voler les richesses du pays. En ce sens, je pense qu’il faut d’abord former la population sur le plan politique avant de prétendre appliquer la démocratie qu’on chante sans cesse.
Je défends ma position avec les arguments dans le message ci-après.

** Nous sommes en période de guerre, donc tous les Burkinabè doivent s’unir pour relever le défi sécuritaire. Si les partis politiques sont réellement de bonne foi, s’ils veulent honnêtement le retour de la paix au Faso, ils doivent tous se mobiliser pour soutenir le régime actuel. Dans le cas échéant, j’affirme sans réserve qu’ils réclament les élections juste pour leurs intérêts personnels et non pour celui de tous les Burkinabè.
** Pour parler d’élections, il faudra que toutes les villes du Burkina participent à cela, au cas où, il y aura des villes sans bureaux de vote, on ne parle pas de démocratie. On ne peut pas parler d’élections pendant que des gens ne sont plus sur leurs territoires d’origine ( les PDI).
** L’organisation des élections risque de ralentir le rythme de la lutte pour la reconquête du territoire, cela risque même de reconduire le pays dans le chaos car il est fort probable que le gouvernement qui va s’installer vienne remettre en cause tous les acquis de la transition.
** Nous sommes tous des Burkinabè, il est impératif pour tous de lutter pour libérer notre pays, on ne doit pas avoir des hommes qui vont se sacrifier sur le terrain pendant que les autres sont en conquête pour le fauteuil présidentiel. Cette inégalité sociale risque de semer la division au sein de peuple.
** Si tu es un vrai Burkinabè qui aspire à la quiétude du Faso, tu ne dois pas chercher à être au pouvoir avant de vouloir servir ton pays. Si tu ne peux pas être généreux avec le peu de bien que tu as, ce n’est pas en étant président ou membre du gouvernement que tu le seras.
** On ne doit plus acheter les consciences de la population. En appuie, des partis politiques ont été très généreux avec les PDI lors des campagnes électorales, juste pour bénéficier de leurs voix. Après les campagnes, ils ont tous tourner le dos à ces personnes vulnérables.
** On parle de démocratie lorsque le pouvoir tire sa légitimité du peuple. Il répond concrètement aux aspirations du peuple. Aujourd’hui, nous savons tous que le capitaine Ibrahim Traoré a le soutien de la majorité des Burkinabè, par conséquent, il est considéré comme un président choisi par le peuple. J’affirme cela en me référant aux règles des élections. Et il n’a pas eu ce soutien là par son caractère de bon orateur mais à travers son patriotisme, à travers ses actions sur le terrain.
Pour terminer, l’organisation des élections dépend de la situation sécuritaire. Au moment où tous les PDI vont se retourner à leurs lieux d’origine, au moment où le territoire sera libéré, au moment où aucun Burkinabè n’aura plus peur en étant sur la route pour le bureau de vote, on parlera d’élections. Dans le cas contraire, on va continuer avec la transition actuelle s’il elle respecte toujours ses engagements. Tant que le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement vont toujours continuer dans ce même rythme sans trahir le peuple, les élections n’auront plus leurs sens au Faso.

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